Radio Climat – Fred – Podcast Abricoop

Abricoop était l’invité de Radio Climat, ça chauffe!

Cette émission,  animée par l’association Fredd, Sur le développement durable et les initiatives de la transition écologique dans la région toulousaine mais aussi sur le cinéma et l’audiovisuel, rythmé par des musiques engagées!

Tous les mardis sur Canal Sud, de 14h à 14h30

à écouter en direct sur 92.2 FM ou www.canalsud.net

https://soundcloud.com/fredd-757241733/abricoop

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Le Figaro Particulier : Vous laisserez-vous tenter par l’habitat participatif ?

L’habitat participatif offre plus qu’un logement

Votre résidence n’a pas d’âme. Vous regrettez de ne pas connaître les autres occupants de votre immeuble. Vous souffrez du manque de lien social. Pourquoi ne pas vous associer entre amis pour concevoir un cadre de vie commun ?

Vous entendez habitat participatif et vous pensez « bobo » parisien ou soixante-huitard ? Vous n’y êtes pas ! En vogue depuis plusieurs décennies dans les pays d’Europe du Nord, comme l’Allemagne ou la Suède, le concept gagne l’Hexagone où il séduit différentes tranches d’âge et catégories sociales. L’idée est séduisante : se réunir entre amis ou connaissances ayant les mêmes affinités pour trouver un terrain, concevoir les logements en les adaptant aux envies et besoins de chacun, et imaginer une manière de vivre autrement, en recréant du lien social. Découvrez cette opération d’un nouveau genre.

Retrouvez l’article en ligne : http://leparticulier.lefigaro.fr/article/l-habitat-participatif-offre-plus-qu-un-logement/

 

La Gazette des communes : Avec ce programme immobilier, l’habitat participatif prend de l’envergure

https://www.lagazettedescommunes.com/596906/avec-ce-programme-immobilier-lhabitat-participatif-prend-de-lenvergure/

Publié le 21/12/2018 • Par Rouja Lazarova • dans : Innovations et Territoires, Régions

Abricoop-Toulouse-Habitat-participatif
Seuil architecture/Photo Stéphane Brugidou

Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de La Cartoucherie, la métropole de Toulouse souhaitait innover en matière de logement et privilégier l’habitat participatif. Une démarche pensée pour ses habitants, désireux de concevoir leur logement, de partager un projet de vie et des valeurs communes, mais aussi pour la collectivité. Un îlot a été réservé dans la ZAC pour l’habitat participatif et un appel à projets a été lancé, auquel ont répondu une coopérative et des habitants.

 

[Toulouse métropole (Haute-Garonne) 37 communes • 755 900 hab.] C’est la plus grande opération d’habitat participatif en France. Sur un îlot de la zone d’aménagement concerté (ZAC) de La Cartoucherie, à Toulouse, labellisée « Ecoquartier » en décembre 2017, 89 logements sont répartis dans quatre immeubles. Ils ont été livrés au printemps 2018 et sont le fruit d’un long processus de sensibilisation et de programmation.

« Nous avons commencé à échanger avec les élus au sujet de l’habitat participatif dès 2008, et les avons convaincus d’introduire cette forme innovante dans le quartier en devenir de La Cartoucherie. Entre 2011 et 2013, nous avons conseillé l’aménageur, Oppidea [la société d’économie mixte de Toulouse métropole, ndlr], sur la façon d’importer ce type d’habitat dans la ZAC », se souvient Stéphane Gruet, directeur général « coordination et développement » de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Faire-ville. En 2013, un groupe d’habitants – qui deviendra un an plus tard la coopérative d’habitants Abricoop – participe à l’appel à projets pour 17 logements au sein de l’un des quatre immeubles. Pour les trois autres, la SCIC Faire-ville commence à organiser des réunions avec des citoyens désireux de se lancer dans l’aventure. « Nous avons invité des familles pour leur expliquer la méthode participative et leur proposer de se constituer en groupes, en fonction de leurs affinités ou de leur programme », relate Stéphane Gruet.

Grande mixité sociale

L’architecte a été choisi après concertation, puis la conception des bâtiments, des espaces communs et de chacun des appartements a été réalisée. « La phase d’élaboration a pris du temps. Il fallait apprendre aux familles à se connaître et à définir ensemble leur projet. Le groupe était trop grand. La taille idéale serait de 30 à 40 logements. En revanche, cela nous a permis de gagner du temps sur la phase de commercialisation », confie Jean-Paul Coltat, directeur du groupe HLM des Chalets, maître d’ouvrage des trois immeubles et assistant à la maîtrise d’ouvrage pour la coopérative Abricoop.

« Les coopératives d’habitants, méthodes, pratiques et formes d’un autre habitat populaire ».

Un autre ouvrage, mais plus universitaire celui-là :

Les coopératives d’habitants sont-elles les outils de l’abondance qui, en ce début de XXIème siècle, sauront répondre à l’échelle de notre continent européen, aux défis et aux incertitudes qui pèsent lourdement sur l’habitat populaire ? Constituent-elles la solution équitable, l’avantage rationnel (J.Rawls), en mesure de répondre au désajustement qui perdure et s’aggrave entre une offre de logements issue du secteur privé ou social et des demandeurs considérés comme « non banquables », au regard des critères établis par le marché immobilier ? S’agit-il ici pour les précaires, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les populations migrantes et les classes moyennes désolvabilisées par la « main invisible du marché », d’une formule du troisième type ou plus précisément, d’une autre voie possible pour le logement populaire ?

En dépit de données quantitatives qui demeurent modestes – pour illustration, quelques milliers de logements coopératifs en Italie depuis la fin des années 90 et quelque 60.000 logements coopératifs édifiés au Québec depuis le début des années 70 – la réinvention des coopératives d’habitants donne à voir des modes de fabrique alternatifs à la conception d’un logement populaire qui apparaît largement dépassée, tant dans sa vision quantitative et fordiste que dans son acception marchande.

Pour le commander .

« Vivre autrement : écovillages, communautés et cohabitat » de Diana Leafe Christian

Présentation de l’éditeur : Devant l’incontestable urgence de changer notre mode de vie, de plus en plus nombreux sont ceux qui se tournent vers des alternatives , comme les cohabitats, les écovillages et les communautés intentionnelles. La vie en communauté est un choix parfois difficile, mais intelligent, qui permettra à de plus en plus de gens de rejeter le système égoïste de l’« auto-boulot-bungalow » et de vivre en harmonie avec l’environnement et avec leurs valeurs. Broché 14 x 21,5 – 448 pages

Biographie de l’auteur : Diana Leafe Christian est depuis 1993 la rédactrice en chef du magazine Communities, la plus importante ressource pour les communautés intentionnelles (des coopératives urbaines aux communes rurales) en Amérique du Nord. Elle donne des conférences et des ateliers de formation sur la fondation d’écovillages et de communautés intentionnelles. Elle est membre de l’écovillage Earthaven en Caroline du Nord.

« Habitat groupé » de Christian La Grange

Présentation de l’éditeur : Si la crise du logement vous concerne, si vous désirer retrouver de la convivialité et réduire votre impact sur la planète, alors il est temps d’envisager l’habitat groupé. Ce mode de vie permet de respecter chaque privé tout en restaurant l’esprit de coopération qui existait dans les villages autrefois. Le principe est simple : il s’agit de mettre en commun des biens, des équipements ou des compétences afin de créer un habita écologique et chaleureux. Cette forme d’habitat, très répandue dans les pays du Nord, commence à apparaître sous nos latitudes et d’adapte à la ville comme à la campagne. Alors, avant de vous lancer dans l’aventure, profitez de l’expérience de Christian La Grange. Afin de vous aider dans vos démarches, il présente son parcours, émaillé de multiples témoignages. De façon très réaliste, il insiste sur les conditions du succès sans omettre les informations pratiques, juridiques ou financières.

Biographie de l’auteur : Christian La Grange est architecte d’intérieur. Apôtre de la simplicité volontaire, il s’est spécialisé dans un habitat dépouillé et économe. Depuis vingt-cinq ans, il vit en habitat groupé. C’est un mode de vie qu’il connaît, qu’il apprécie et qu’il souhaite faire partager.

La prise de décision au consensus

La Jeune Pousse s’oblige à prendre ses décisions en plénière et « au consensus », telle que définie dans la charte d’Habicoop. Les membres s’obligent à trancher entre des solutions qui ne peuvent absolument pas cohabiter.

Le consensus, c’est une procédure de décision

  • qui aboutit à un accord unanime des présents, ou du moins acceptable par tous (c.-à-d. qui n’empêchera pas ensuite de bien vivre ensemble), vérifiable par un vote sur une décision clairement rédigée.
  • qui implique de prendre le temps et les moyens d’un débat approfondi, où tous les arguments et motivations peuvent être exprimés. Une AG spéciale serait à prévoir un samedi, plutôt qu’un soir à ordre du jour chargé.
  • qui concerne la prise de décisions, mais non pas leur mise en œuvre, dont la responsabilité, et l’autorité nécessaire, sont à déléguer à des personnes nommément désignées, tournantes, pour une durée limitée.

La procédure pourrait se dérouler comme suit :

  1. Avant le débat, le problème à résoudre est exposé par une personne ou un binôme pédagogue et expert, par écrit ou par oral, de façon exhaustive et claire, dans son contexte, avec les enjeux et les éléments éthiques qui sont mis en cause. C’est ensuite le moment de se faire expliquer ce qu’on ne sait pas ou ne comprend pas.De leur coté, les participants sont invités à se mettre en état de « bienveillance », à accepter de modifier leur position de départ ( au vu des arguments, des enjeux, du contexte, etc), à s’exprimer brièvement sans répéter ce qui a déjà été dit. Les leaders d’opinion sont priés de ne pas abuser de leur aptitude à convaincre, et de laisser aux silencieux leur droit de parole.
  2. Le débat peut être précédé d’un tour de table ultra-rapide suivi d’un « vote de sondage », pour voir s’il y a matière à débat, ou si un accord est d’ores et déjà acquis.
  3. Le débat peut utilement commencer en petits groupes, plus créatifs pour inventer des alternatives ou des compromis, et plus aptes à l’expression des motivations intimes des positions personnelles. Les rapporteurs des groupes forment en séance plénière une table ronde, et engagent entre eux, avec le concours et les interpellations de la salle, un débat exploitant au mieux la parole des petits groupes. Le but est d’esquisser une décision susceptible d’obtenir le consensus. En tout état de cause, avec ou sans la phase ci-dessus, un ou plusieurs tours de table sont faits en séance plénière, pour valider, modifier, reformuler ou convenir une décision, qui est alors rédigée, avec un exposé de ses motifs.
  4. Si le consensus paraît obtenu, on le confirme par un vote (à bulletin secret si quelqu’un le demande), vote qui doit être unanime, ou accepté explicitement par les abstentionnistes. Si des divergences durables opposent clairement des groupes homogènes (jeunes/vieux, démunis/fortunés, etc), on s’interdit de passer au vote.
  5. A défaut de consensus, la décision est renvoyée à une AG ultérieure. Si toutefois il y a une urgence impérative, un vote tranche, à la majorité des trois quarts des présents.
  6. Si un adhérent oppose un refus ferme à toute solution de compromis admise par les autres, on peut lui proposer de s’en expliquer à froid, en tête à tête, avec un « médiateur » ; puis lui faire entendre que « si ça t’est insupportable, ne le supporte pas, ne le fais pas supporter aux autres : la porte est ouverte ».

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Il est en outre convenu que :

  • Les décisions acquises, même non unanimes, s’imposent à tous les adhérents, anciens ou nouveaux.
  • Elles ne peuvent être mises en cause que si des éléments nouveaux et importants sont évoqués, et sont considérés comme tels par un vote ordinaire : la révision de la décision est alors mise à l’ordre du jour d’une AG.
  • Cela implique que les décisions antérieures soient d’une part accessibles, d’autre part claires et motivées ; un travail important est à mener pour les collationner, et le cas échéant les mettre en forme.

Rappel de l’éthique de La Jeune Pousse

Les valeurs de la Jeune Pousse sont celles de la charte d’Habicoop avec comme but :

  • Organiser une mixité sociale et générationnelle
  • Diminuer l’empreinte écologique du projet par ses choix architecturaux et techniques, son territoire d’implantation, son fonctionnement au quotidien.

Depuis, nous avons pu comparer notre travail sur le consensus avec les proposition faites dans un article paru dans le magazine « Silence » .